JARDIN de MARIKE
Présentation : Inattendu et caché entre ville et marais, le jardin surprend le visiteur dès la barrière franchie. Un cheminement mène à découvrir les diverses plantations. Voulu au naturel, pour jardiner « autrement » on peut constater son évolution. On y voit revenir de nombreux insectes, petits animaux, oiseaux utiles sédentaires ou de passage.
Ouverture au public : en 2011, réticente vu la jeunesse des plantations, mais encouragée par les amies qui ont donné le nom au jardin, j'ai rejoint l'Association et les Amis de JARDINS –PASSIONS dont la charte me correspondait en tous points.
Historique : Terrain de 4900 m 2 . Une moitié pour la maison bâtie en 1971 avec obligation de rachat d'une pâture sans accès à l'arrière. Depuis la rue et autour de la maison le terrain a été remanié en 2002 : suppression de 50 peupliers d'Italie devenus hauts et sans fonction de haie. La ville se rapproche aussi sur le front gauche des champs.
Suppression aussi de 50 chamaecyparis du demi-tour jusqu'aux dépendances, une dizaine aussi en bout de terrasse et devant la cuisine en fonction coupé-vent ; devenus grands gros donnant trop d'ombre et en vieux bois à l'intérieur. On allait enfin corriger les erreurs de jeunesse et se faire le même plaisir qu'à visiter les beaux jardins que nous avions enviés.
Seuls ont été gardés les arbres tels que magnolias, muguetier, acer saccharinum, saule, cerisier à fleurs… une charmille venant prendre les fonctions de haie.
Vu le sol argileux à agréer, des recherches de plantations ont été orientées d'obligation vers les arbres pour leur ombre puis arbustes visant à enrichir le sol de leur feuillage. Le sol toujours couvert des tontes de gazon et BRF récemment (2015) les fleurs et couvre-sol s'installent.
La pâture restait aux chevaux « retraités » En 1998 l'un d'eux disparu, la pâture a été scindée en 2 parties laissant son compagnon libre de sortir ou rentrer au box jusqu'en 2007 après avoir vécu 35 ans.
La partie gauche a été plantée d'une haie libre ; un étang a été creusé et sa terre gardée en butte coupée-vent a permis un jeu d'eau en petite cascade avec passage à gué. L'arrière accueille les petits fruits. La terre restante déposée en mont « coupe –vent » s'est appelée la butte aux fraises (en hauteur !) La partie droite a été dotée de fruitiers et d'une haie libre.
On ne se plait pas à admirer un mur de « béton vert » La logique a été de regarder les plantations environnantes. Les saules et acacias se plaisaient : on pouvait en planter d'autres et sortir du répétitif. De même pour les acers, les pinus, cupressus….sans viser la « collection » la diversité y conduit !
Pour corser le défi, se constituer un classeur de recherches (références : catalogues, conseils des pépiniéristes, ouvrages divers de jardiniers, émissions de jardinage, conseils d'amis, trocs….) afin de trouver des fleurs toute l'année. info : occupation journalière de 2 h / 2 personnes)
Puis par souci de la vue d'ensemble, penser en terme de cadrage photo, arriver à placer la plante au mieux selon l'ensoleillement ou l'ombre, les racines, le vent, l'abri du nord….selon les couleurs, la hauteur adulte, et les formes à placer de façon harmonieuse pour que leur liaison ne s'annule pas.
Un plan par copie cadastrale (votre dessin) a été défini et suivi avec placement des plantations par zones numérotées reprises sous format A4 avec les placements écrits. Chaque famille ou plante a sa fiche répertoriée….les noms sont si nombreux à retenir ! Pour les visites libres, un étiquetage se met en place.
Enfin, depuis 2013 avec installation d'un rucher de nouvelles perspectives de promenades sont envisagées avec des zones de prairie laissées au naturel… de recoins à agrémenter… de massifs à penser …..rosiers..hortensias… vive ce sport quotidien qui occupe corps et esprit ! !